La République populaire de Chine (RPC ; hanyu pinyin : Zhōnghuá Rénmín Gònghéguó ; sinogrammes traditionnels : 中華人民共和國 ; sinogrammes simplifiés : 中华人民共和国),
communément appelée Chine, est un État d’Asie orientale.
Histoire de la République Populaire de Chine
Proclamée le 1er octobre 1949, elle est dirigée depuis par le Parti communiste chinois (PCC). C’est un régime autoritaire se réclamant du marxisme-léninisme, bien que son économie soit partiellement libéralisée. Elle est un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies. La Chine est héritière de plus de quatre mille ans d’histoire. C’est le pays le plus peuplé du monde, avec environ 1 321 851 888 habitants. Un contrôle strict des naissances est appliqué. Avec 9 596 960 km2, c’est également le plus grand pays d’Asie orientale et le troisième/quatrième plus grand pays au monde, après la Russie et le Canada. Actuellement, l’« Empire du milieu » est classé deuxième puissance économique mondiale selon le calcul du produit intérieur brut (PIB) en parité de pouvoir d’achat (PPA) et troisième selon le critère monétaire traditionnel.
Officiellement pays communiste, la République populaire de Chine a adopté une « économie socialiste de marché » où libéralisme économique et contrôle politique se côtoient en une formule spécifique.
La ville de Shanghai
La Chine est le troisième pays du monde en superficie. Elle est composée de vingt-deux provinces. Elle possède une grande variété de climats et de paysages. À l’est, le long des rives de la mer Jaune et de la mer de Chine orientale se trouvent de vastes plaines alluviales très
densément peuplées. Les rives de la mer de Chine méridionale sont plus montagneuses et la
Chine du Sud-Est dominée par des zones vallonnées et des chaînes de montagnes de faible
altitude. Dans le centre-est se trouvent les deltas des deux principaux fleuves de Chine, le Huang He et le Chang Jiang. Parmi les autres rivières importantes, on compte le Xi Jiang, le Mékong, le Brahmapoutre et l’Amour. À l’ouest, se trouvent d’importantes chaînes montagneuses, notamment l’Himalaya, où se situe le point le plus élevé de Chine (et du monde), le mont Everest, ainsi que de hauts plateaux supportant des paysages très arides comme les déserts du Taklamakan et de Gobi. En raison d’une sècheresse prolongée, ainsi peut-être que de mauvaises pratiques agricoles, des tempêtes de sable sont désormais communes durant le printemps en Chine. Selon l’Agence chinoise de protection de l’environnement, le désert de Gobi s’est étendu et est une source majeure des tempêtes de poussière qui affectent la Chine ainsi que d’autres parties du Nord-Est asiatique, comme la Corée et le Japon. Le littoral oriental de la Chine est soumis au passage des typhons, des tempêtes tropicales violentes. En 2004, le typhon Rananim a fait cent soixante-quatre morts et mille huit cents blessés. On a estimé les pertes économiques à dix-huit milliards d’euros pour le pays.
La Chine connaît plusieurs problèmes quant à la délimitation de ses frontières. Le plus important concerne sans doute l’île de Taïwan que les Taïwanais qualifient de République de Chine, se désignant comme Chinois indépendamment de leurs divergences politiques. Bien qu’aucune modification n’ait été faite dans la constitution, la République de Chine ne revendique plus la souveraineté sur le continent dans les faits et reconnaît implicitement la République populaire de Chine9. L’île de Taïwan est un territoire indépendant de facto non reconnu par la communauté internationale (Organisation des Nations unies entre autres) sur lequel la République populaire de Chine revendique la souveraineté. La République populaire de Chine a proposé à la République de Chine une réunification sous le principe « un pays, deux systèmes », idée émise au départ par Deng Xiaoping en 197910, et mise en forme en 1981 par la déclaration en neuf points de Ye Jiangying11. Cette proposition a toujours été rejetée par les gouvernements successifs de la République de Chine.
Le contrôle de la mer de Chine méridionale est également un sujet conflictuel entre États riverains (République populaire de Chine, Malaisie, Viêt Nam, Indonésie, Népal). La contestation porte sur une série d’ilots stratégiques, dont les îles Spratley et Paracel. Le terme « Chine continentale » fait référence à la République populaire de Chine sans Taïwan, Hong Kong et Macao. Ces deux derniers territoires sont des régions administratives spéciales (régies selon le principe « un pays, deux systèmes »). En janvier 2005, la Chine a atteint un milliard trois cent millions d’habitants, ce qui en fait l’État le plus peuplé de la planète devant l’Inde qui n’a pas de politique de contrôle des naissances (environ un milliard d’habitants). On estime que cent trente millions de Chinois vivent avec moins d’un euro par jour.
Des améliorations pour la population chinoise
Les transports en Chine continentale ont fait l’objet d’améliorations considérables depuis la fin des années 1990, dans le cadre de l’effort du gouvernement pour créer un réseau national de voies rapides. La longueur totale de ce réseau était de 53 600 km à la fin 2007, en faisant le deuxième du monde par sa longueur après celui des États-Unis, alors qu’il n’était que d’un millier de kilomètres en 1988. Bien que le taux d’accroissement du parc de véhicules privés soit de 15% par an, leur nombre reste encore peu élevé, en raison du coût important de leur achat et de leur usage, causé notamment par l’importance des taxes et les péages routiers.
Le transport aérien en Asie s’est accru également, mais reste inabordable pour la plupart des Chinois. Entre 1978 et 2005, le nombre de Chinois ayant emprunté un vol domestique est passé de 2,3 millions à 138 millions. Le transport à longue distance reste toujours dominé par le transport ferroviaire et les autobus. Les villes les plus importantes possèdent une ou plusieurs lignes de métro. La ville de Shanghai possède en outre son Transrapid, première ligne à sustentation magnétique (maglev) à usage commercial du monde, reliant le centre à l’aéroport international Pu Dong.
D’autres grandes villes sont Pékin, Guangzhou, Shenzhen, Hangzhou ou Xian. Le 18 janvier 2008, la Chine est devenue la deuxième nation sportive au monde, derrière les États-Unis. Aux Jeux olympiques d’été de 2008, la Chine termine pour la première fois au sommet du classement des médailles d’or, devant les États-Unis (et deuxième pour le nombre total de médailles).