En cette nouvelle année 2017, attardons nous un peu sur le nouvel an au Japon. Tout comme en France, le passage à la nouvelle année est l’objet de certains rituels. Voyons un peu comment se souhaiter la bonne année en japonais.
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La fin d’année au Japon en ASie
Le réveillon en lui même ressemble un peu au Noël en France (sans les cadeaux). Il s’agit d’un moment privilégié, que l’on passe en famille. Il n’est d’ailleurs pas rare de retourner chez ses parents ou ses grand-parents, surtout si on ne les voit pas souvent le reste de l’année. C’est alors l’occasion de prendre quelques jours de vacances pour en profiter pleinement.
Le nouvel an japonais
Lorsque le réveillon du 31 décembre approche, vous pouvez commencer à souhaiter une bonne année à vos proches, où à vos collègues et amis si vous ne les revoyez pas avant le 1er janvier. Attention, il y a une expression spéciale à utiliser lorsque la nouvelle année n’a pas encore débuté : よいおとしを (yoi otoshi o). Cette expression signifie littéralement « bonne année », mais l’on parle de l’année terminée. Elle est un peu l’équivalent de nos « bon réveillon » ou « bonne fin d’année » en France.
La fin d’année est également fêtée lors de 忘年会 (bōnenkai, littéralement un « rassemblement pour oublier l’année »). Il s’agit de rassemblements entre collègues et/ou amis, presque toujours au restaurant, pour laisser l’année écoulée et tous ses problèmes derrière soit. En général, comme toute fête qui regroupe des Japonais, les bōnenkai sont très joyeux et plutôt bien arrosés!
Le début d’année au Japon
Une fois minuit passé, vous pouvez souhaiter une bonne année grâce à l’expression suivante : あけましておめでとうございます (akemashite omedetō gozaimasu). Elle provient du verbeあける qui signifie quelque chose comme « passer d’une étape à une autre ». Attention donc à ne pas mélanger ces deux expressions qui ont chacune leur période d’utilisation. Dès les premiers jours de la nouvelle année (et souvent dès minuit), les Japonais sont censés se rendre au temple pour le hatsumōde (初詣, « pélerinage du commencement »).
Dans un temple Bouddhiste ou Shinto, les Japonais prient et se purifient à l’encens pour aborder l’année dans les meilleures conditions. Il est intéressant de noter que même des Japonais qui se disent non croyants puissent faire la queue pendant des heures pour le hatsumōde. Au delà de l’aspect religieux, il s’agit plutôt aujourd’hui d’une coutume bien ancrée et d’un rite social. Peut être un peu comme le sont la galette des rois ou Pâques en France.
Osechi, le plat traditionnel du nouvel an japonais
おせち料理 (osechi ryōri, ou juste osechi) est un terme qui désigne le plat traditionnel de la nouvelle année. Comme vous pouvez le voir sur la photo d’entête, ou ci-dessous, ces plats sont complexes et très colorés.
Traditionnellement chaque aliment du plat, placé dans un jubako (petite boite en carton ou en bois), comporte une symbolique précise : richesse, bonheur, santé, réussite au travail, … On compose donc le osechi en fonction de ce que l’on souhaite pour la nouvelle année.
Enfin, puisqu’on ne rate pas une occasion de faire la fête, il existe également des shinnenkai ( 新年会, « rassemblement pour la nouvelle année ») qui sont le pendant des bōnenkai mais à partir du 1er janvier.
Néanmoins, ils sont moins fréquents que les bōnenkai.