Le sikkim était un pays indépendant jusqu’à ce que ses citoyens décident par référendum de devenir un état de l’inde. Malgré cette décision prise en 1975, il y a encore des groupes qui revendiquent l’indépendance du sikkim, ou du moins reconnaissent les anciennes frontières de l’état comme elles étaient quand le pays ne faisait pas partie de l’inde. (cela laisserait darjeeling et siliguri hors du bengale).

Sommaire

Sikkim, le deuxième plus petit état de l’inde

Bien que le sikkim soit le deuxième plus petit état de l’inde, il est l’un des plus intéressants de ce grand pays pour sa culture et ses paysages. De plus, la culture et la façon d’être des sikkimais (je viens d’inventer le nom, je pense) n’est pas très différente de celle des népalais, donc si c’est votre première fois en inde et que vous décidez d’entrer dans ce pays par la frontière népalaise, voyager au sikkim sera une introduction progressive et plus amicale que commencer par new delhi ou calcutta, par exemple.

Documents nécessaires pour se rendre au sikkim

En plus du visa indien, pour entrer au sikkim, vous aurez besoin d’un permis d’entrée gratuit. Ceci est réalisé à darjeeling de la manière suivante :

Rendez-vous au bureau d’enregistrement des étrangers pour remplir un formulaire avec vos coordonnées et les dates auxquelles vous prévoyez d’entrer au sikkim.

Apportez le formulaire et le passeport au bureau du magistrat du district pour valider le permis.

Pour une explication plus détaillée du processus de délivrance des permis, je vous recommande de lire ce qui suit.

Ce document vous permet de visiter seul le sud et le centre du sikkim. Pour certaines zones autour de gantok et dans le nord de l’état, vous devez demander d’autres permis et payer la taxe correspondante, en plus de passer par une agence si vous voyagez seul, car l’entrée dans ces zones n’est autorisée qu’aux voyageurs qui voyagent avec un groupe minimal de deux personnes.

Comment s’y rendre

Je vais vous dire comment je suis arrivé au sikkim, qui n’est pas le seul, mais c’est celui que je connais le mieux, et celui qui me semble le plus logique si votre entrée est du népal. Ce que j’ai fait, c’est prendre un bus (5 rp) de la frontière népalaise de kakarvita à siliguri, et de là un véhicule tout-terrain partagé jusqu’à darjeeling (90 rp), où je suis resté quelques jours pour demander la permission d’entrer au sikkim. Une fois que j’ai eu le document, je me suis rendu à la billetterie de la station de taxis partagés de darjeeling (pas perdue, elle est au cœur de la ville) et j’ai acheté un billet pour gantok.

N’achetez pas le billet directement au chauffeur. Rendez-vous à la billetterie où l’on vous demandera le prix officiel et on vous remettra un morceau de papier qui confirmera votre paiement. Les billets peuvent être achetés à l’avance et pour différentes destinations au sikkim, pas seulement dans sa capitale.

Hébergement

Si vous voyagez avec un budget serré, comme ce fut le cas avec moi, il sera parfois difficile de trouver un logement bon marché au sikkim. Ne recevant pas beaucoup de tourisme étranger, l’offre d’hébergement est généralement réduite aux hôtels, et trouver un dortoir peut s’avérer assez compliqué. Souvent, les mêmes gens du coin ne savent même pas ce qu’ils sont.

Pour faciliter votre recherche, j’ai fait une liste des endroits où j’ai séjourné. Je suis désolé de ne pas me souvenir de ce que j’ai payé dans chacune d’elles, mais pour vous donner une idée, le maximum que j’ai payé était de 300 rp pour une chambre simple avec salle de bain partagée au lac kecheopalri, et le minimum je pense était de 50 rp pour un lit dans une chambre yuksom.

Transport

Le seul moyen de contourner le sikkim, c’est avec une jeep partagée. C’est comme ça que les gens du coin se déplacent. On ne trouve des bus qu’à partir de kalimpong et leurs itinéraires mènent à l’état du bengale.

Manger et boire

Sikkim, comme son voisin le népal, est un endroit idéal pour la randonnée. Ils vont des plus simples, qui vont de village en village et souvent parallèles à une route locale, aux plus techniques, consistant en des ascensions vers les montagnes du nord ou parcourues à travers des zones reculées et une climatologie extrême.

Pour faire ce type d’excursions, vous avez besoin d’un permis spécial et vous devez vous rendre en compagnie de guides et de porteurs. Dans ce cas, l’embauche d’une agence est plus que justifiée, car contrairement au népal, les zones traversées par les routes entre les montagnes sont peu marquées et peu peu peuplées, il est donc nécessaire de transporter le matériel technique et la nourriture pendant l’excursion.

Si vous voulez faire une visite à pied, je vous recommande celle des trois temples. Il consiste à parcourir les sentiers qui relient pelling, kecheopalri, yuksom, tashiding et ravangla. Cet itinéraire n’est pas balisé, bien que les habitants le connaissent très bien. Si vous avez peur de vous perdre, vous pouvez combiner le transport en jeep partagé avec de courtes promenades d’une journée. L’excursion de kecheopalri à yuksom, par exemple, est assez simple et peut se faire en une seule journée.

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